L’hélicoptère des urgences est bien connu par les habitants de Nantes. Cependant, la majorité des personnes ne sait toujours pas ce qui se passe à l’intérieur. Découvrez dans cet article tout ce qu'il faut savoir sur l'hélicoptère des urgences à Nantes.
Que trouve-t-on à bord ?
On retrouve à bord de la cabine sanitaire, respirateur, brancard, pousse seringue, et défibrillateur. Enquête d’info complète sur les urgences médicales sur la ville de Nantes visitez le site. En effet, l'appareil dispose assez d'autres matériaux, conformes à ceux d’une ambulance classique. Le but est de pouvoir assurer tous les soins de réanimation dans les airs. La principale nouveauté majeure est que cet appareil permet d’emporter trois soignants pour partir en intervention. Autrefois, deux soignants, un médecin et un infirmier. Le Dr Joël Jenvrin, responsable médical du Samu 44 explique qu'il peut être un soignant en formation, ou d’une personne en renfort. Le transfert du patient est plus facile, car le brancard se charge désormais par l’arrière.
Quand a-t-on recours à l’hélicoptère ?
L’utilisation de l'appareil, qui a réalisé 600 interventions en 2021, est enclenchée dans les cas les plus graves. Il est aussi utilisé lorsqu’il faut vite intervenir dans des lieux difficilement accessibles. Il est également un avantage en matière du temps médical, afin que les soignants qui interviennent soient rapidement disponibles pour d’autres patients, ailleurs. L'appareil est majoritairement utilisé pour réaliser des transferts inter-hôpitaux. Il y en a eu 390 contre 177 interventions dites primaires l'année dernière, c’est-à-dire immédiatement au chevet des patients, adultes comme enfants. Dans tous les cas, c’est le médecin régulateur du Samu qui certifie.
À qui appartient l’appareil ?
Le CHU de Nantes n’est pas détenteur de l’hélicoptère. C’est l’industriel Babcock qui est choisi pour être détenteur du marché et assurer l’exploitation de l'appareil. Le CHU a même précisé qu'il assure de la maintenance de l’appareil à la gestion de l’équipe aéronautique. HéliSmur d’Angers et de la Roche-sur-Yon ont pareillement renouvelé le même contrat. Le montant annuel pour ce renouvellement est de 4 millions d’euros.